RAYON LIVRES

Alexandra Lapierre : Tout l’honneur des hommes, Eds. Plon, 2008

La bouleversante histoire d’un homme d’honneur pris en otage entre deux cultures et deux fidélités.

En 1839, au cœur des montagnes du Caucase, les cavaliers musulmans de l’Imam Shamil résistent à l’invasion des puissantes armées du tsar Nicolas Ier. Contraints de négocier avec les Russes, ils leur remettent le fils aîné de l’Imam, Djemmal-Eddin, garant de leur bonne foi durant les pourparlers de paix.
Le petit garçon, à peine âgé de huit ans, sera obligatoirement rendu à son père une fois les accords signés.

Mais les Russes, au mépris des traditions, de la parole donnée et du code de l’honneur, l’enlèvent et l’expédient de force à Saint-Pétersbourg.
L’enfant y connaît une vie d’angoisses et de déchirures, de doutes et de découvertes. Le Tsar, touché par sa dignité, le fait instruire à la cour avec ses propres fils. Djemmal-Eddin devient un lettré, peintre, musicien, excellent officier. Cependant, il ne renie pas ses origines et reste fidèle à l’Islam.
Jusqu’au jour où il tombe amoureux…

Construit comme un roman d’aventures, mais fondé sur une impeccable documentation, « Tout l’honneur des hommes » est le récit d’une histoire vraie qui met en scène des personnages d’une immense envergure.

De la résistance tchétchène… aux ors du palais d’Hiver.
Des appels du muezzin… aux valses de Glinka.
Des farouches cavaliers du Caucase… aux charmes des princesses russes.

Alexandra Lapierre a enquêté durant trois ans dans es bibliothèques de Moscou et de Saint-Pétersbourg. Elle a fouillé les fonds d’archives dans les petites villes de Russie, poursuivi son héros jusque dans les villages de Géorgie et les montagnes du Caucase.
Alliant le souffle de l’aventure au sérieux de la recherche universitaire, ses livres ressuscitent les grandes figures oubliées par l’Histoire et sont traduits dans le monde entier. Elle est notamment l’auteur de Fanny Stevenson « Grand Prix des lectrices de ELLE » ; et d’Artemisia, couronné en Sorbonne par « Le Prix du XVIIe siècle ». La qualité de l’écriture et la force d’évocation font de son nouveau roman une épopée qui jette une lumière fulgurante sur tous les conflits dans cette mystérieuse partie du monde.

A propos de l’auteur

Nadia Sikorsky

Nadia Sikorsky a grandi à Moscou où elle a obtenu un master de journalisme et un doctorat en histoire à l’Université d’État de Moscou. Après 13 ans passés au sein de l’Unesco, à Paris puis à Genève, et avoir exercé les fonctions de directrice de la communication à la Croix-Verte internationale fondée par Mikhaïl Gorbatchev, elle développe NashaGazeta.ch, premier quotidien russophone en ligne, lancé en 2007.

En 2022, elle s’est trouvée parmi celles et ceux qui, selon la rédaction du Temps, ont « sensiblement contribué au succès de la Suisse romande », figurant donc parmi les faiseurs d’opinion et leaders économiques, politiques, scientifiques et culturels : le Forum des 100.

Après 18 ans en charge de NashaGazeta.ch, Nadia Sikorsky a décidé de revenir à ses sources et de se concentrer sur ce qui la passionne vraiment : la culture dans toute sa diversité. Cette décision a pris la forme de ce blog culturel trilingue (russe, anglais, français) né au cœur de l’Europe – en Suisse, donc, son pays d’adoption, le pays qui se distingue par son multiculturalisme et son multilinguisme.

Nadia Sikorsky ne se présente pas comme une "voix russe", mais comme une voix d’Européenne d'origine russe (plus de 35 ans en Europe, passés 25 ans en Suisse) au bénéfice de plus de 30 ans d’expérience professionnelle dans le monde culturel – ceci au niveau international. Elle se positionne comme médiatrice culturelle entre les traditions russes et européennes ; le titre de sa chronique, "L'accent russe", capture cette essence – l’accent n’étant pas une barrière linguistique, ni un positionnement politique mais une empreinte culturelle distinctive dans le contexte européen.

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