RAYON LIVRES

Joel Dicker: La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert. Editions de Fallois / Age d’Homme

GRAND PRIX DU ROMAN DE L’ACADEMIE FRANCAISE 2012 ! GONCOURT DES LYCEENS 2012 PRIX DE LA VOCATION DE LA FONDATION BLEUSTEIN-BLANCHET 2012

À New York, au printemps 2008, alors que l’Amérique bruisse des prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur d’ici quelques mois.

Le délai est près d’expirer quand soudain tout bascule pour lui  : son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille avec qui il aurait eu une liaison. Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événe- ments : l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?

Sous ses airs de thriller à l’américaine, La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l’Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.


A propos de ce livre…


« Surtout soyez ambitieux ! » La scène se passe dans l’arrière-salle de la Librairie du Rameau d’Or, à Genève, là où Vladimir Dimitrijevic, légendaire patron des éditions L’Age d’Homme, tient séance tous les samedis. C’est au début de l’année 2011. Quelques semaines plus tôt, Vladimir Dimitrijevic m’a proposé de publier mon premier roman « Les derniers jours de nos pères ». Depuis, je ne cesse de venir le voir pour lui demander « Quand ? » « Comment ? » et toutes ces questions légitimes qui tracassent ceux qui vont voir un de leur texte prendre vie sous forme de livre. Ce jour-là, il me prie de cesser mon cirque du samedi et de ne pas m’inquiéter :

– J’ai édité plus de 4’000 titres dans ma vie, me dit-il. Et vous ? Combien en avez-vous édité ?

– Heu… zéro.

Рецензию Андрея Геласимова читайте здесь.

A propos de l’auteur

Nadia Sikorsky

Nadia Sikorsky a grandi à Moscou où elle a obtenu un master de journalisme et un doctorat en histoire à l’Université d’État de Moscou. Après 13 ans passés au sein de l’Unesco, à Paris puis à Genève, et avoir exercé les fonctions de directrice de la communication à la Croix-Verte internationale fondée par Mikhaïl Gorbatchev, elle développe NashaGazeta.ch, premier quotidien russophone en ligne, lancé en 2007.

En 2022, elle s’est trouvée parmi celles et ceux qui, selon la rédaction du Temps, ont « sensiblement contribué au succès de la Suisse romande », figurant donc parmi les faiseurs d’opinion et leaders économiques, politiques, scientifiques et culturels : le Forum des 100.

Après 18 ans en charge de NashaGazeta.ch, Nadia Sikorsky a décidé de revenir à ses sources et de se concentrer sur ce qui la passionne vraiment : la culture dans toute sa diversité. Cette décision a pris la forme de ce blog culturel trilingue (russe, anglais, français) né au cœur de l’Europe – en Suisse, donc, son pays d’adoption, le pays qui se distingue par son multiculturalisme et son multilinguisme.

Nadia Sikorsky ne se présente pas comme une "voix russe", mais comme une voix d’Européenne d'origine russe (plus de 35 ans en Europe, passés 25 ans en Suisse) au bénéfice de plus de 30 ans d’expérience professionnelle dans le monde culturel – ceci au niveau international. Elle se positionne comme médiatrice culturelle entre les traditions russes et européennes ; le titre de sa chronique, "L'accent russe", capture cette essence – l’accent n’étant pas une barrière linguistique, ni un positionnement politique mais une empreinte culturelle distinctive dans le contexte européen.

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