RAYON LIVRES

Vladimir Dimitrijević, Jean-Louis Kuffer: "Personne déplacée. Entretiens", L'Age d'Homme, 1986

Il faut relire, aujourd'hui, le beau portrait que Jean-Louis Kuffer a fait, en 1986, de Vladimir Dimitrijević dans "Personne déplacée", car il n'a pas pris une ride.

Roman de formation et d'aventure, carnets d'un grand leacteur, écrit dans l'étroite dostance qui permet l'amitiée, c'est le protrait fidèle d'un éditeur hors norme, fondateur des Editions l'Age d'Homme, qui, en 40 ans d'existence, aurons publié près de 4 000 titres dans les domaines les plus divers: le monde slave, classique et contemporain, représenté environ le quart du catalogue. La Suisse, bien évidemment, constitue le fonds même du travail de la maision, avec quelque 1 500 titres traitant de tous les aspects de la culture hélvetique: littérature, histoire, sociologie, philosophie, théâtre, cinéma.

Vingt ans plus tard, il vaut la peine de revenir sur le parcours d'un homme - éditeur avant tout - qui aura poursuivi, contre vents et marées, sa vocation de passeur et dont le devise, malgré les tempêtes de l'histoire, est restée inchanée: une ouverture sur le monde.

Une alliance indestructible, texte de Jean-Louis Kuffer, actualise et justifie la présente réédition.

Jean-Michel Olivier

Lecteur infatigable, journaliste, écrivain, Jean-Louis Kuffer est né en 1947 à Lausanne. Il est l'auteur d'une douzaine d'ouvrages dont Les Bonnes dames (2006) et Impressions d'un lecteur à Lausanne (2007), publiés chez Bernard Campiche. Depuis 1982, il anime également la revue littéraire Le Passe-Muraille. De Jean-Louis Kuffer, Poche Suisse a publié Le Pain de Coucou (Prix Schiller 1984).  

A propos de l’auteur

Nadia Sikorsky

Nadia Sikorsky a grandi à Moscou où elle a obtenu un master de journalisme et un doctorat en histoire à l’Université d’État de Moscou. Après 13 ans passés au sein de l’Unesco, à Paris puis à Genève, et avoir exercé les fonctions de directrice de la communication à la Croix-Verte internationale fondée par Mikhaïl Gorbatchev, elle développe NashaGazeta.ch, premier quotidien russophone en ligne, lancé en 2007.

En 2022, elle s’est trouvée parmi celles et ceux qui, selon la rédaction du Temps, ont « sensiblement contribué au succès de la Suisse romande », figurant donc parmi les faiseurs d’opinion et leaders économiques, politiques, scientifiques et culturels : le Forum des 100.

Après 18 ans en charge de NashaGazeta.ch, Nadia Sikorsky a décidé de revenir à ses sources et de se concentrer sur ce qui la passionne vraiment : la culture dans toute sa diversité. Cette décision a pris la forme de ce blog culturel trilingue (russe, anglais, français) né au cœur de l’Europe – en Suisse, donc, son pays d’adoption, le pays qui se distingue par son multiculturalisme et son multilinguisme.

Nadia Sikorsky ne se présente pas comme une "voix russe", mais comme une voix d’Européenne d'origine russe (plus de 35 ans en Europe, passés 25 ans en Suisse) au bénéfice de plus de 30 ans d’expérience professionnelle dans le monde culturel – ceci au niveau international. Elle se positionne comme médiatrice culturelle entre les traditions russes et européennes ; le titre de sa chronique, "L'accent russe", capture cette essence – l’accent n’étant pas une barrière linguistique, ni un positionnement politique mais une empreinte culturelle distinctive dans le contexte européen.

L'AFFICHE