L’accent russe | Le blog de Nadia Sikorsky

«Celui qui sauve une vie, sauve le monde entier»

A l’occasion de la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2005 et célébré le 27 janvier, je porte à votre connaissance ma conversation avec Jan Brokken, l’auteur du livre Les Justes paru l’année dernière aux Éditions Noir sur Blanc.

Un système qui réduit en cendres

Kremulator de Sacha Filipenko, traduit en français par Marina Skalova pour les Éditions Noir sur Blanc à Lausanne, arrive aujourd’hui dans les libraires de France et de Suisse. Le 15 janvier, à Paris, l’auteur a reçu le Prix Transfuge pour cette œuvre, reconnue comme meilleur roman européen de 2023.

Alexander Arkhangelsky : « La mémoire nationale ne coïncide pas totalement avec la mémoire d'État »

L'ancien professeur à la Haute école d’économie de Moscou, ancien présentateur de télévision mais toujours journaliste et écrivain, a vu son film documentaire La famine – qui raconte l'histoire de la grande famine du début des années 1920 dans la région de la Volga, en Bachkirie, au Kazakhstan, en Sibérie occidentale et en Ukraine – projeté à l'Université de Genève en décembre dernier. J’ai profité de sa présence à Genève pour lui poser quelques questions.

Sur les cerisaies et les vergers de poires 

Le roman de l’auteur géorgienne Nana Ekvtimishvili, Le Verger de poires, paru en traduction française aux Éditions Noir sur Blanc, à Lausanne, a été présenté lors du festival parisien « Un Week-end à l’Est » qui recevait cette année la ville de Tbilissi en qualité d’invitée d’honneur. J’ai lu le livre et ai assisté à la rencontre avec son auteur à Paris ; en conséquence de quoi, voici mes impressions.

Deux étoiles à Genève

Le 4 décembre 2023, deux grands musiciens, Evgeny Kissin et Thomas Hampson, seront présents sur la scène du Conservatoire de musique de Genève en tant qu'acteurs dramatiques. Grâce à l'Association Avetis.

Dostoïevski le grand. Mais encore ?

Aujourd’hui, la veille du jour d’anniversaire de Fedor Dostoïevski (1821-1881), immense écrivain russe que l’on peut aimer ou détester – mais qui ne laisse personne indifférent. Cet écrivain dont une plaque mémorielle au numéro 16 de la rue du Mont-Blanc commémore le séjour à Genève. À cette occasion, j’aimerais vous parler d’un livre que je viens de lire, après une petite introduction.

Quand le malheur des autres arrive chez nous

Le monde globalisé dans lequel nous vivons possède sans doute de nombreux côtés positifs. Mais pas seulement. Certains considèrent comme de sérieux désavantages l’aspect immédiat de l’information, de même que le quasi inévitable dépassement de leurs « frontières » des conflits « locaux » ou « régionaux » : ces certains auraient préféré vivre en les ignorant. Cela devient toujours plus difficile.
 

A propos de l’auteur

Nadia Sikorsky

Nadia Sikorsky a grandi à Moscou où elle a obtenu un master de journalisme et un doctorat en histoire à l’Université d’État de Moscou. Après 13 ans passés au sein de l’Unesco, à Paris puis à Genève, et avoir exercé les fonctions de directrice de la communication à la Croix-Verte internationale fondée par Mikhaïl Gorbatchev, elle développe NashaGazeta.ch, premier quotidien russophone en ligne, lancé en 2007.

En 2022, elle s’est trouvée parmi celles et ceux qui, selon la rédaction du Temps, ont « sensiblement contribué au succès de la Suisse romande », figurant donc parmi les faiseurs d’opinion et leaders économiques, politiques, scientifiques et culturels : le Forum des 100.

Après 18 ans en charge de NashaGazeta.ch, Nadia Sikorsky a décidé de revenir à ses sources et de se concentrer sur ce qui la passionne vraiment : la culture dans toute sa diversité. Cette décision a pris la forme de ce blog culturel trilingue (russe, anglais, français) né au cœur de l’Europe – en Suisse, donc, son pays d’adoption, le pays qui se distingue par son multiculturalisme et son multilinguisme.

Nadia Sikorsky ne se présente pas comme une "voix russe", mais comme une voix d’Européenne d'origine russe (plus de 35 ans en Europe, passés 25 ans en Suisse) au bénéfice de plus de 30 ans d’expérience professionnelle dans le monde culturel – ceci au niveau international. Elle se positionne comme médiatrice culturelle entre les traditions russes et européennes ; le titre de sa chronique, "L'accent russe", capture cette essence – l’accent n’étant pas une barrière linguistique, ni un positionnement politique mais une empreinte culturelle distinctive dans le contexte européen.

L'AFFICHE