RAYON LIVRES

Aka Mortchiladze: Voyage au Karabakh. Editions Noir sur Blanc, Mise en vente : 13 mars 2025  208 pages • 22 Euros • 27 CHF  

Traduit du géorgien par Alexander Bainbridge et Khatouna Kapanadzé.

Tbilissi, 1992. Après la fuite du président au pouvoir, l’anarchie et la guerre civile règnent en Géorgie. Deux jeunes gens, Gio et Gogliko, veulent profiter du chaos pour aller acheter de la drogue en Azerbaïdjan, à quelques heures de voiture de Tbilissi.

Gio essaie d’oublier son amour perdu : sa famille a refusé qu’il épouse la femme qu’il aime, et a voulu la forcer à avorter. Ils ne se reverront pas… Les deux amis quittent Tbilissi à bord d’une vieille Lada et arrivent dans la zone de guerre du Karabakh, où ils sont faits prisonniers. Ils perdent rapidement tous leurs repères : d’abord arrêtés par des Azéris, les jeunes gens sont séparés. Gio, le narrateur, est alors kidnappé par des Arméniens. Pendant tout le récit, la question de la liberté et de la captivité le hante : est-il réellement prisonnier ? Il est pourtant bien traité, mais peut-être va-t-il servir de monnaie d’échange… Que signifie être libre ? Et d’ailleurs, que vaut vraiment cette vie qu’il pourrait retrouver à Tbilissi ?

Le grand écrivain géorgien écrit sur une génération perdue, à la recherche de la liberté.

Aka Mortchiladze est considéré comme l’écrivain géorgien de référence parmi ses contemporains. Après avoir enseigné l’histoire à l’université de Tbilissi, il a travaillé comme journaliste sportif ; il a également animé une émission littéraire à la télévision. Il a publié plus de 20 livres, qui sont traduits dans 15 pays et ont inspiré de nombreux films et pièces de théâtre. Aka Mortchiladze vit aujourd’hui à Londres.

A propos de l’auteur

Nadia Sikorsky

Nadia Sikorsky a grandi à Moscou où elle a obtenu un master de journalisme et un doctorat en histoire à l’Université d’État de Moscou. Après 13 ans passés au sein de l’Unesco, à Paris puis à Genève, et avoir exercé les fonctions de directrice de la communication à la Croix-Verte internationale fondée par Mikhaïl Gorbatchev, elle développe NashaGazeta.ch, premier quotidien russophone en ligne, lancé en 2007.

En 2022, elle s’est trouvée parmi celles et ceux qui, selon la rédaction du Temps, ont « sensiblement contribué au succès de la Suisse romande », figurant donc parmi les faiseurs d’opinion et leaders économiques, politiques, scientifiques et culturels : le Forum des 100.

Après 18 ans en charge de NashaGazeta.ch, Nadia Sikorsky a décidé de revenir à ses sources et de se concentrer sur ce qui la passionne vraiment : la culture dans toute sa diversité. Cette décision a pris la forme de ce blog culturel trilingue (russe, anglais, français) né au cœur de l’Europe – en Suisse, donc, son pays d’adoption, le pays qui se distingue par son multiculturalisme et son multilinguisme.

Nadia Sikorsky ne se présente pas comme une "voix russe", mais comme une voix d’Européenne d'origine russe (plus de 35 ans en Europe, passés 25 ans en Suisse) au bénéfice de plus de 30 ans d’expérience professionnelle dans le monde culturel – ceci au niveau international. Elle se positionne comme médiatrice culturelle entre les traditions russes et européennes ; le titre de sa chronique, "L'accent russe", capture cette essence – l’accent n’étant pas une barrière linguistique, ni un positionnement politique mais une empreinte culturelle distinctive dans le contexte européen.

L'AFFICHE