L’accent russe | Le blog de Nadia Sikorsky

Rouge incandescent

En collaboration avec le Musée d'Art moderne de Paris, la Fondation de l'Hermitage à Lausanne vous invite à une rétrospective d'une figure emblématique de la scène artistique de l'après-guerre.
 

« Dans la musique, il faut choisir la vérité »

Le 6 avril 2024, le pianiste russe Vsevolod Zavidov, âgé de 18 ans, remplacera à Bâle Khatia Buniatishvili dans le Premier Concerto de Piotr Tchaïkovski, accompagné par l’Orchestre philharmonique de Taiwan.

Pour qui ont voté les Russes en Suisse ?

Vous le savez tous, bien sûr : l'élection présidentielle s'est achevée hier. Elle a duré trois jours en Russie, mais en dehors de la Russie, elle n'a duré qu'une journée - le dimanche 17 mars, de 8 heures à 20 heures. De plus, les électeurs d'outre-mer ont été privés de la possibilité de voter par voie électronique, ce dont le président Poutine lui-même a profité.

L'avant-dernière guerre dans une rue de Moscou

Les Éditions Noir sur Blanc ont préparé un nouveau cadeau pour tous les amateurs de bonne littérature – cadeau que l'on peut trouver à partir d'aujourd'hui dans les librairies de Suisse et de France.

« Oh, que de découvertes merveilleuses ... » Certains d'entre nous se souviennent de ce vers de Pouchkine adressés aux figures de la science. Mais aujourd'hui, à mon tour, je les adresse à la maison d'édition lausannoise qui me permet de temps à autre à faire les découvertes dans ma propre littérature nationale.

La vie est belle, ou Ça ne fait mal que quand je ris

La comédie "Suicidé" de Nikolaï Erdman mise en scène par Jean Bellorini est à l'affiche du Théâtre de Carouge jusqu'au 16 mars. Ne manquez pas cet événement !

" Pendant la guerre civile. Une localité après un pogrom. Un juif est crucifié sur la porte de sa maison. Les voisins sont rassemblés autour de lui, le regardant avec pitié et compassion.

– Pauvre Moisha ! Tu souffres ?

– Pas spécialement, – dit difficilement le crucifié. – Seulement quand je ris".

Konstantin Mitenev : en attendant d'expulsion

Comment un célèbre artiste de Saint-Pétersbourg, dont les œuvres ont été exposées dans de nombreux pays, s'est-il retrouvé dans un centre d’accueil de migrants en Suisse ; et peut-on compter sur l'humanité des autorités suisses ?

Alexeï Navalny est mort

Il y a environ une heure, le département du service pénitentiaire fédéral du district autonome de Yamalo-Nenets a annoncé que Alexeï Navalny, qui purgeait une peine de 19 ans pour avoir organisé une "communauté extrémiste", était décédé le 16 février dans la colonie pénitentiaire n° 3.

A propos de l’auteur

Nadia Sikorsky

Nadia Sikorsky a grandi à Moscou où elle a obtenu un master de journalisme et un doctorat en histoire à l’Université d’État de Moscou. Après 13 ans passés au sein de l’Unesco, à Paris puis à Genève, et avoir exercé les fonctions de directrice de la communication à la Croix-Verte internationale fondée par Mikhaïl Gorbatchev, elle développe NashaGazeta.ch, premier quotidien russophone en ligne, lancé en 2007.

En 2022, elle s’est trouvée parmi celles et ceux qui, selon la rédaction du Temps, ont « sensiblement contribué au succès de la Suisse romande », figurant donc parmi les faiseurs d’opinion et leaders économiques, politiques, scientifiques et culturels : le Forum des 100.

Après 18 ans en charge de NashaGazeta.ch, Nadia Sikorsky a décidé de revenir à ses sources et de se concentrer sur ce qui la passionne vraiment : la culture dans toute sa diversité. Cette décision a pris la forme de ce blog culturel trilingue (russe, anglais, français) né au cœur de l’Europe – en Suisse, donc, son pays d’adoption, le pays qui se distingue par son multiculturalisme et son multilinguisme.

Nadia Sikorsky ne se présente pas comme une "voix russe", mais comme une voix d’Européenne d'origine russe (plus de 35 ans en Europe, passés 25 ans en Suisse) au bénéfice de plus de 30 ans d’expérience professionnelle dans le monde culturel – ceci au niveau international. Elle se positionne comme médiatrice culturelle entre les traditions russes et européennes ; le titre de sa chronique, "L'accent russe", capture cette essence – l’accent n’étant pas une barrière linguistique, ni un positionnement politique mais une empreinte culturelle distinctive dans le contexte européen.

L'AFFICHE