Prononcés par Amin Maalouf à l’ouverture du Festival Bibliotopia à la Fondation Jan Michalski, ces mots reflètent bien, à mon avis, le sentiment général des écrivains de diverses origines qui se sont réunis dans ce lieu magique pour un weekend littéraire.
L’accent russe | Le blog de Nadia Sikorsky
Dans la littérature russe on distingue deux périodes majeures : l’Âge d’or (celui du XIXe siècle, couvrant à peu près l’œuvre de Pouchkine à Tchekhov) et l’Âge d’argent – plus court, concernant surtout la poésie du premier tiers du XXe : Goumilev, Akhmatova, Tsvetaïeva, Mandelstam, Blok et tant d’autres… Étonnement, en Russie, alors qu’il y tant de « maisons-musées » vouées à divers écrivains, il n’y a pas de musée de la littérature de l’Âge d’argent,
La cérémonie des remises des Prix suisses de littérature aurait dû avoir lieu aujourd’hui, à Soleure. Elle a été annulée pour des raisons que vous pouvez bien imaginer. Mais j’ai déjà prévu, bien en avance, une interview avec Frédéric Pajak, lauréat du Grand Prix suisse de littérature 2021 pour l’ensemble de son œuvre.
Avant de devenir journaliste je voulais être actrice. Le programme que j’ai préparé pour l’examen d’entrée dans un prestigieuse école d’art dramatique à Moscou devait comprendre, en plus des fables et poèmes, un texte en prose. J’ai choisi la « Lettre d’une inconnue » de Stefan Zweig que j’ai apprise par cœur, 22 pages, en russe. Avant de passer l’examen officiel, mon grand-père m’avait organisé une audition chez une célèbre actrice. J’ai commencé à déclamer.
Le présentateur Darius Rochebin, ex-vedette de la télévision suisse, connu en Russie seulement grâce à son interview de Vladimir Poutine, en 2015, reviendra dès lundi prochain sur la chaîne française LCI. Vous le savez, il y anime, depuis l’automne 2020, une émission « Le 20 Heures de Darius Rochebin ».
Nous sommes tous à bout. A bout de patience, de tolérance, de compréhension.
Noël est passé, Pâques se fait attendre, mais les miracles se produisent même dans les périodes les moins propices. J’en veux pour preuve cette possibilité de poser une question depuis mon bureau genevois, à une personne dans l’espace et de recevoir une réponse instantanée. Mon métier de journaliste m’avait amenée dans les endroits les plus improbables : j’ai passé une journée au sein de l’armée suisse, une autre dans une abbaye ou encore dans une prison pour mineurs, j’ai survolé le canton de Vaud à bord d’un ULM. Mais une communication spatiale, ça c’était une première !
On attribue le copyright de l’abject slogan, qui, en russe, se lit au complet comme « Mort aux juifs, pour sauver la Russie », aux membres des Cent-Noirs (ou Centurie noire), un mouvement nationaliste et monarchiste d'extrême-droite apparu dans l'Empire russe pendant la révolution de 1905, ou à Nestor Makhno, fondateur de l'Armée révolutionnaire insurrectionnelle ukrainienne qui, après la révolution d'Octobre et jusqu'en 1921, combattait à la fois les Armées blanches tsaristes et l'Armée rouge bolchévique.
Dès la création, en 2007, de Nasha Gazeta, je me suis imposée une règle : de ne pas couvrir l’actualité russe ou toute autre du vaste espace postsoviétique, sauf en cas de lien avec la Suisse. J’étais loin d’imaginer, à l’époque, que ces liens, historiques, politiques et culturels, seraient si variés et si nombreux à faire vibrer mes lecteurs. Fidèle à cette règle, je me suis abstenue d’écrire un seul mot dans mon journal à propos de l’opposant russe Alexeï Navalny – jusqu’au 23 janvier. C’est à cette date justement que des manifestations à son soutien se déroulèrent en Suisse.

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